Publication du portrait 2019 de l’agriculture urbaine commerciale au Québec
Le CRETAU, dont AU/LAB est mandataire, vient de publier le portrait 2019 des producteurs agricoles urbains. Ce portrait fait suite à celui de 2018, qui fut le premier portrait québécois des fermes urbaines et l'un des rares au niveau international.Entre 2018 et 2019, le nombre d’entreprises agricoles urbaines dans des filières de production en émergence est passé de 50 à 72, malgré la fermeture de 7 entreprises durant la même période. Ainsi le Québec a enregistré une augmentation de plus 40% du nombre d’entreprises agricoles urbaines. La croissance de ce secteur agricole se maintient donc au Québec. Ces entreprises agricoles urbaines représentent 10% des fermes québécoises situé en périmètre urbain et hors de la zone agricole.En plus d’une diversification dans les filières agricoles, on constate une plus grande distribution spatiale des exploitations agricoles urbaines sur le territoire du Québec. Si en 2018, 60% de celles-ci était dans la région métropolitaine de Montréal, ce n’est plus que 50% qui sont dans cette région en 2019. Avec 13 entreprises agricoles urbaines la grande région de Québec a vu son nombre d’entreprises agricoles urbaines passer de 2 à 13 en un an.Une majorité de 58 % de ces fermes urbaines a choisi un mode de production en intérieur, alors que 35 % d’entre elles cultivent en tout ou en partie en plein sol et 20 % ont des sites de production sur toit.Les entreprises agricoles urbaines sont présente dans différents filières de productions soit le maraîchage (47 % des entreprises agricoles urbaines émergentes recensées), la production de micropousses (19 %), l’élevage d’insectes (13 %) l’apiculture (8 %) et de champignons (7 %) et l’aquaculture et l’aquaponie (3 %)La production alimentaire est l’activité principale chez la grande majorité (65 %) des exploitations recensées, mais 15 % vivent plutôt de la vente de services, 3 % de la distribution et 1 % de la vente de matériel, alors que 15 % des entreprises ont des sources de revenus mixtes.Les entreprises agricoles urbaines ont des modes de distribution diversifiés, mais toujours en circuits-courts : 32 % des entreprises recensées écoulent leur production par vente directe auprès des consommateurs, 23 % vendent en épicerie, 16 % vendent en ligne, 13 % vendent aux restaurants et 9 % vendent dans un kiosque au marché.Pour consulter le portrait : Portrait de l’agricultureurbaine commerciale au Québec en 2019Pour consulter le bottin : Bottin des producteurs et productrices