Les éditions 2022 des écoles d’été sur l’agriculture urbaine : toujours aussi pertinentes et appréciées
L’année 2022 a marqué le retour de l’École d’été sur l’agriculture urbaine de Montréal pour une 12e édition, après deux ans de pause due à la pandémie. Près d’une centaine de participants et participantes de tous les horizons, dont près du tiers de l'international (France, Belgique, États-Unis, Côte-d'Ivoire, etc.) ont participé à l’événement, du 15 au 18 août dernier.Grâce au soutien de la Ville de Québec, l’École d’été sur l’agriculture urbaine a eu lieu pour la première fois dans la Capitale nationale, du 22 au 24 août. L’événement a fait écho au dynamisme de l’administration municipale et des organismes et entreprises qui œuvrent en agriculture urbaine dans la grande région de Québec. Une soixante de personnes ont pris part aux conférences, panels, formations, ateliers et visites. Organisées par le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB), les éditions 2022 des Écoles d'été ont permis de faire découvrir et rayonner tout un éventail de projets et d’initiatives en agriculture urbaine. Le thème : l’agriculture urbaine pour une transition écologique des villes a démontré à quel point l’événement est bien ancré dans les enjeux de société actuels. À Montréal, les participants et participantes ont beaucoup apprécié le panel qui a donné la parole à quatre représentants municipaux qui ont discuté du rôle qu’ils souhaitent accorder à l’agriculture urbaine pour lutter, entre autres, contre les changements climatiques. À Québec, la présentation de solutions innovantes et écologiques pour nourrir les populations de villes, soit l’élevage d’insectes et la culture sur les toits, a alimenté les réflexions et les projets. Un atelier sur le développement de l’agroparc sur l’ancien terrain des Sœurs de la Charité et une discussion sur l’avenir de l’agriculture urbaine à Québec ont révélé tout le potentiel de transformation de la ville que peut exercer l’agriculture urbaine. Encore cette année, l’équipe d’AU/LAB a relevé le défi d’offrir une programmation diversifiée, construite autour de trois grands axes : cultiver chez soi, cultiver dans sa communauté et démarrer son projet de ferme urbaine. Tant à Montréal qu’à Québec, une majorité de personnes se sont inscrites dans le volet communautaire, mais il est intéressant de noter l’intérêt grandissant pour le développement de projets de fermes urbaines, puisque près du tiers ont opté pour ce profil. À travers les choix de formations, d’ateliers et de visites, les participants et participantes ont pu se construire une programmation sur mesure qui leur a donné des outils pour poursuivre leurs projets. Tout cela n’aurait pas été possible sans la contribution d’une quarantaine d’acteurs et d’actrices de l’agriculture urbaine qui ont généreusement accepté de partager leurs connaissances dans le cadre des conférences, formations ou ateliers et d’une quarantaine d’organismes, d’individus ou d’entreprises qui nous ont ouvert leurs portes durant les visites. AU/LAB a aussi pu compter sur la mobilisation des membres de son équipe et sur la disponibilité d’une vingtaine de bénévoles. Le soutien des partenaires financiers et de diffusion a aussi été très précieux et nous tenons à les remercier.