Les fermes urbaines comme bien-commun : motivations des porteurs de projets et modèles

AU/LAB poursuit une recherche explorant les motivations qui sous-tendent le développement, par les municipalités ou par des organismes à but non lucratif, de fermes urbaines comme un service public sur des terrains ou dans des installations municipalesLes fermes urbaines comme bien-commun : motivations des porteurs de projets et modèlesQue ce soit au Québec, au Canada, aux États-Unis  ou en Europe, les exploitations agricoles urbaines sont en explosion.  Au Québec, c’est une augmentation de plus de 20% par an du nombre d’entreprises urbaines qui est mesuré depuis 10 ans[1]. Cette réalité camoufle le fait que ce développement se fait avec des modèles économiques très différents selon les projets. Si les entreprises sont encore la norme, en s’inscrivant dans le modèle agricole actuel, on constate que de plus en plus de projets de fermes urbaines s’inscrivent en économie sociale, ou encore à travers des infrastructures collectives appartenant aux municipalités. Au fil des ans, l’équipe de AU/LAB a pu constater un nombre grandissant de fermes urbaines qui se veulent un service-public et un service aux résidents du quartier où elles s’installent.Cette recherche de AU/LAB vise les fermes urbaines en économique sociale ou celles dont les installations (ou le terrain) sont la propriété de la municipalité ou d’une instance gouvernementale. Les fermes urbaines doivent être portées par un organisme à but non lucratif. Leur principale mission doit être la production alimentaire, tout en s'inscrivant dans une volonté d'action sociale forte.Cette recherche vise à documenter les motivations qui ont prévalues au développement de tels projets comme services publics, ainsi que d’explorer celles des divers acteurs portant ceux-ci, tout comme les modes de gouvernance mis en place et les contraintes de ce type de projet.Par le biais d’entrevues avec plusieurs acteurs de chaque projet (initiateur, gestionnaire du projet, gestionnaire de l’espace, etc.), nous chercherons plus spécifiquement à circonscrire pourquoi les porteurs ont décidé de démarrer ce type de projet, avec ce type de formule de gouvernance, ce qui sous-tend pour eux la conceptualisation de ce type de projet comme service public et quels sont les facteurs qui font évoluer ce type de projet. Une analyse descriptive et économique accompagnera les entrevues.Pour plus de détails, contactez :

  • Eric DucheminDirecteur scientifiqueLaboratoire sur l’agriculture urbaine/ Carrefour de recherche, d’expertise et de transfert en agriculture urbainecourriel : eric.duchemin@au-lab.ca
  • Béatrice Lefebvre,Conseillère scientifiqueLaboratoire sur l’agriculture urbainecourriel : beatrice.lefebvre@au-lab.ca

Note[1] Kasmi, D., E. Duchemin et J. Martin (2020). Les entreprises agricoles urbaines au Québec : impact économique et potentiel de développement en emplois et revenus. Laboratoire sur l’agriculture urbaine/Carrefour de recherche, d’expertise et de transfert en agriculture urbaine. 36 p.

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