Cultiver l’émerveillement dans les écoles du Québec : présentation d'une étude sur le mouvement des jardins pédagogiques au Québec
Le 8 mars, Stéphanie Therriault, Chargée de projet Jardiner mon École, fera une présentation de l’étude du Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB) sur le mouvement des jardins pédagogiques au Québec. Cette étude se base sur une soixantaine de jardins à vocation éducative. Ce midi-conférence sera animé par Éric Duchemin, directeur scientifique et formation de AU/LAB.C’est depuis l’antiquité qu’école rime avec salle de classe. Est-ce que cela en fait un héritage qui doit perdurer ? On remarque de plus en plus d’initiatives d’écoles alternatives ou en plein air à travers le monde. Ces initiatives contribuent, entre autres, à reconnecter les enfants avec la nature en plus de favoriser leurs apprentissages. L'étude présentée porte sur ces initiatives, plus précisément aux projets de jardins pédagogiques dans le contexte québécois.Pourquoi les jardins pédagogiques ? Les résultats de l'étude démontrent qu’ils sont des outils d’apprentissage importants, permettant aux jeunes d’apprendre dans l’action. Selon les répondants et la littérature consultée, le jardin pédagogique représente un espace qui permet d’expérimenter de manière concrète les concepts abstraits présentés en classe. On remarque le développement de connaissances holistiques qui touchent la communication, coopération, la résolution de problèmes et bine d’autres.Les jardins pédagogiques représentent également des projets rassembleurs autour desquels se joint la communauté. Il ressort de l’étude une augmentation de l’engagement citoyen et une bonification des interactions sociales.Les projets ne sont toutefois pas exemptes d’embûches ! Ici comme ailleurs, ils font face à de nombreux défis qui affectent leur pérennité. Près du tiers des projets étudiés relèvent de la motivation et du dévouement d’une seule personne, mettant ainsi les projets à risque. Le manque de reconnaissance des jardins pédagogiques comme outils d’apprentissage représente aussi un défi à relever. Sans poste désigné, sans aménagement adéquat, sans curriculum adapté, les porteurs de projet peuvent se sentir à contre-courant du système éducatif en place.Suite à cette recherche, il apparaît essentiel, pour promouvoir l’essor du mouvement des jardins pédagogiques au Québec, de prendre connaissance de ces limites mais aussi des succès de tels projets. Ceux-ci relevant d’un ensemble de facteurs liés aux milieux scolaires, communautaires, politiques et académiques, les solutions impliquent forcément un travail collaboratif. N’est-ce pas là un beau projet de société ?Il sera possible d'acheter une copie de l'étude sur place, au prix de 20$.AU/LAB organise aussi les 17 mars et 14 avril, en collaboration avec Karine Lévesque du Jardin des patriotes, une formation sur les jardins pédagogiques. Pour en savoir plus : http://www.au-lab.ca/2018/01/08/formation-jardins-pedagogiques-et-educatifs-comment-arrimer-leducation-et-lagriculture-urbaine/La conférence se tiendra : Date / heureJeudi 8 mars 201812h30 à 14h00LieuUQAM – Pavillon Président-Kennedy (PK)201, avenue du Président-Kennedy, Montréal (QC) Canada H2X 2J6Local PK-3210