Développer un outil sur les meilleures pratiques en agriculture urbaine pour le développement environnemental des institutions scolaires
Le Laboratoire sur l'agriculture urbaine (AU/LAB) et le Collectif de recherche en aménagement paysager et agriculture durable (CRAPAUD) viennent d'obtenir un financement afin de développer un outil sur les meilleures pratiques en agriculture urbaine pour le développement environnemental des institutions scolaires. À travers l'analyse de cas et d'entrevues semi-dirigées, cette recherche vise à développer un répertoire des projets (fiches), à réaliser une analyse des projets et des pratiques, des embûches rencontrées dans les différents projets et des solutions imaginées pour verdir les institutions collégiales et universitaires par l'agriculture urbaine.Dans le cadre de ce projet de recherche, le Collectif de recherche en aménagement paysager et agriculture durable (CRAPAUD), le Laboratoire sur l'agriculture urbaine (AU/LAB) et l'Institut des sciences de l'environnement de l'Université du Québec à Montréal (ISE) veut capitaliser et valoriser les expériences acquises en plus de 7 ans d'activités et celles des autres projets en agriculture urbaine dans les institutions collégiales et universitaires.Forts de notre expérience, mais aussi des expériences de nos collègues ailleurs au Québec, qui sont souvent passés.es à l’UQAM lors de l’École d’été sur l’AU, nous nous proposons de faire un répertoire des projets (fiches), une analyse des projets, etc. afin d’en tirer les meilleures pratiques. Le tout sera par la suite édité dans le cadre d’un ouvrage (livre), mais aussi par le biais de fiches mises à la disposition largement afin de sensibiliser et mettre en action des étudiants à travers des projets de verdissement. L'objectif est de produire un outil contribuant au développement environnemental des institutions scolaires et de former des agents multiplicateurs.La culture maraichère dans les institutions d'enseignements se propage depuis plusieurs années. Uniquement la culture maraichère ? Eh bien non, car on retrouve aussi des ruchers et des projets embryonnaires d'aquacultures et de poulaillers urbains! Cela sans compter l'ensemble des activités d'autonomisation sociale, alimentaire et politique, d'éducation populaire sur différents thèmes et de sensibilisation visant l'ensemble des communautés concernées, mais aussi les citoyens de manière générale. Il faut considérer les diverses interventions directes sur les aménagements des institutions d'enseignement (vergers, aménagements mellifères, etc.).En outre, ne s'arrêtant pas à la seule activité de production maraichère, les différentes initiatives québécoises font aussi des activités de sensibilisation (ateliers pratiques, promenades urbaines, fêtes des récoltes, marchés urbains, etc.), d'éducation (camp de jour, activités pédagogiques dans les CPE, et écoles primaires, etc.) et de formation (École d'été, cours sur l'apiculture urbaine, cours jardins pédagogiques, cours sur la mise en marché de l'AU, etc.).Ce large panorama montre la diversité des interventions qui favorisent toutes le verdissement des campus des Universités et des CÉGEPS au Québec. Dans le cadre de ce projet nous ferons un retour sur les expériences. Une démarche nous amener à comprendre les enjeux, défis et approches en jeu et favoriser le développement durable des institutions d'enseignement.Ce projet est soutenu par l'AQPERE et de son programme Communauté collégiales et universitaires pour des campus écodurables rendu possible grâce au soutien du Forum Jeunesse de l'île de Montréal et de la conférence régionale des élus de Montréal, dans le cadre de l'Action jeunesse structurante Plant'action.